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Chili con Karine
30 juin 2007

retour au bercail!!

Back home

Bon, ben ça y est, me voilà sur le sol français. Vous vous doutez, pour ceux qui connaissent ma mère du moins, que je suis toujours à l'aéroport!! Et oui, elle n'a pas encore appris à arriver à l'heure!! ça va me permettre de vous conter mon voyage qui a été, je peux vous le dire, long et plein de surprise! (Bon, en fait, c’est que j’ai oublié de lui préciser Orly Ouest ; je ne savais pas moi qu’il y en avait deux).

Je suis partie de la maison dimanche après midi. L'université de Playa Ancha avait  "despaché" une voiture avec chauffeurs rien que pour moi : Don machin chose Valenzuela et Nélida Valenzuela (aucun lien de parenté !). Pendant le trajet qui nous menait à Santiago, j'ai discuté avec Nélida, et elle m'avait même apporté un petit cadeau, un souvenir de Valparaiso: un porte monnaie en cuir avec un petit message ainsi que mon nom inscrits dessus. J'ai trouvé l'attention très sympa, surtout que je ne l'avais jamais rencontrée auparavant!!

Arrivés à l'aéroport, c'est la que les ennuis ont commencés. Comme je vous l'avais dit dans mon post précédent, je ne voyageais pas vraiment léger... et bien pour voyager tout court, il aurait fallu que je verse à LAN 375 dollars de "multa" de surpoids"!!!!! Et comme, les ennuis n'arrivent jamais seuls, je m'étais fait avalé ma carte bancaire la veille, je ne pouvais donc pas, même avec toute la volonté du monde, payer cette amende. J'ai eu beau essayer de parlementer, je suis bel et bien tombée sur la mal baisée de la semaine; y'en avait une, une seule, elle était pour moi!!! Elle m'a dit: "tu peux pas payer? Y'a deux solutions: sois tu laisses ton sac sur place, sois tu pars pas!". Heureusement, mes chauffeurs étaient restés avec moi, sinon, j'aurais fondu en larmes. Au final, j'ai du laisser mon beau sac tout rose à Nélida. Il me faut maintenant lui envoyer de quoi me faire parvenir mon bagage par "courier" (solution beaucoup plus économique!). Je me suis donc "despediée" de mes acolytes, en avant pour un long périple...

Malgré mes ennuis financiers, il me restait de quoi rapporter les fameuses "cigarettes duty" et une, voire deux bouteilles de pisco, pour mon grand-père. Arrivée à la caisse, après avoir tourné une heure pour choisir mes liqueurs, je me suis entendue dire que, comme ma destination finale était Paris, je n’étais pas autorisée à acheter d’alcool. Vous y croyez vous? Pfff, mais où vas-t-on? Bref, je suis retournée dans le magasin, et faute d’acheter du pisco, et bien je me suis pris une bricole pour moi…suspens. J’étais déjà chargée avec mon bagage à main et mon pc que me « revoilà » avec une autre poche à me trimbaler jusqu’à Paris !!

Pour passer les douanes, douanes chiliennes, j’ai encore eu droit à un petit tour de dragouille (le dernier, parce qu’à Madrid et Paris, ils rigolaient pas pareil !!). Le douanier m’a dit :

« -  vous êtes la candidate ?

-          Candidate pour quoi ?

-          Ben pour me donner des cours de français…vous n’avais pas un numéro de tel ?

-          Ben non, je rentre chez moi, pour de bon.

-          Ah, mince, ben c’est bien dommage alors… »

Je dois dire que ça fait du bien au moral, même si c’est le même baratin pour toutes les meufs. Sur le coup, ça m’a bien fait sourire ! J’ai pris mes papiers et j’ai tracé ma route.

Premier vol :

Mon premier vol, celui de Santiago à Madrid m’a paru une éternité. Je n’avais pas de montre alors je ne sais pas combien de temps il a duré mais je l’ai senti passer. J’étais installlée au hublot, ce qui, bien qu’étant pourri, a un avantage : les autres ne te font pas chier pour aller pisser toutes les cinq minutes. Inconvénients : c’est à toi de les faire chier pour aller pisser !! Je préfère quand même dans ce sens !!

Après une heure de vol : repas. Pour moi, ce sera poulet riz ; avec le poulet qui baigne dans la crème…c’est pas grave, je me ratrapperai sur le petit déjeuner. Pendant le repas, je me suis mis un film. Par chance, il y avait le dernier Drew Barrymore (en passant, mon actrice préférée) que je n’ai pas pu voir à Valparaiso) : Music and Lyrics. Après le film, je me suis dit qu’il serait judicieux de dormir un peu, surtout que j’étais crevée.. Mais c’était sans compter sur la pétasse de derrière, qui avait décidé de passer une nuit blanche à lire le journal ou un bouquin, je ne sais pas exactement, avec la lumière, ce qui emmerdait tout le monde. Je me suis donc mis le MP4 sur les preilles (au passage, je vous informe, fière de moi, que j’ai réussi à mettre des trucs toute seule dessus !) et j’ai pris mon mal en patience. Ce que j’appelerai le lendemain matin, on nous a servi le petit déjeuner. Chouette, de l’omelette, pour me ratrapper du poulet d’hier soir ! Premier coup de couteau, merde, omelette au fromage !! Décidement, c’est pas mon jour, ou plutôt, c’est pas mon vol !! Nous sommes finalement arrivés à Madrid, où, pour mon vol de connection avec Paris, j’ai galéré ma race. Il a fallu que je change de teminal, prenne trois navettes, je ne sais combien d’ascenceurs, que je fasse des kilomètres.. Bien sûr, je sais pas vous, mais moi, quand je voyage, c’est toujours les jours où les tapis roulants et les escalators sont en panne ! J’ai donc du crapahuter avec tout mon bardas. Avec ma tenue d’hiver, dans un Madrid d’été, je vous raconte pas l’inconfort dans lequel j’étais et surtout, après une bonne dizaine d’heures de vol et tous ces efforts, les odeurs de transpirations. Je suis restée les bras baissés tout le reste du voyage. S’il y a bien un truc que je deteste c’est ça : sentir la transpi. Mais là, je n’y pouvais rien. Je suis allée me faire une toilette dans les « banos », en vain.

Second vol :

Mon second vol a été bien plus court, mais aussi pourri. Deux heures. Mais avec Iberia, sur un vol de deux heures (je ne sais pas ce qu’il en est des longs couriers), si tu veux boire ne serait-ce qu’un verre d’eau, il faut déguéner ta carte bleue et mettre la main au portefeuille. J’ai trouvé ça un peu honteux, surtout au prix où on paie les billets. Je suis donc restée sur ma soif. Un point positif, mon voisin de vol. Il m’a fait me sentir mieux ; parce qu’il sentait aussi mauvais que moi. A écouter sa conversation et l'odeur de ses dessous de bras, il venait lui aussi de se taper un vol de ouf. Ça va, je ne me sentais pas si seule dans ce grand avion… J’avais quand même hâte d’arriver, en espérant bien sûr que mon sac de voyage ait suivit la correspondance.

A l’arrivée, je suis allée chercher mon sac, qui s’est un peu fait attendre mais qui est enfin arrivé. En attendant ma mère, j’ai eu le temps de commencer à vous écrire, et de trouver un passeport. Je l’ai ramassé et je me suis dit : si c’est celui d’un beau mec, je le garde. Je l’ai ouvert ; c’était celui d’une mamie. Je me suis dit : je fais ma pute ou je le rapporte aux objets trouvés ? Et puis malgré ma journée de merde, j’ai quand même accompli ma B.A

Voilà le récit de mon retour, qui a été suivi d’une phase d’adaption très longue, qui n’est toujours pas terminée. D’ailleurs, je suis en train de terminer ce message, on est vendredi soir, ou plutôt samedi matin (3h). Je n’arrive pas à me remettre du décalage. Promis, je vous raconte tout dans mon prochain post. Bisous.

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Commentaires
G
Et bien ma belette , malgre que tu viennes regulierement chez moi ,depuis ton retour , j'en sais plus , sur ton retour ....... en lisant le blog !!!<br /> Tres heureuse de te retrouver et de pouvoir rire de tout et de rien !!!
K
ben t'en dis plus dans ton blog que dans tes mails adressés à moi....<br /> ...que se passe t'il?
V
ma puce cela fait d jours que j'ai envoye 1 message a maman 'comment va tu tu es ou donne moi de tes news stp bisou bisou
Chili con Karine
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